Quelles sont les alliances de la Bible ?

L’Alliance avec Noé et avec « toute chair » : punition et alliance cosmique, le déluge ; la punition cosmique ; dans cette alliance donne un « signe cosmique »

L’Alliance avec Abraham : alliance, bénédiction et loi. Le don de l’Alliance fait par le Seigneur comporte 3 corollaires. D’abord, Il y a une double promesse : une terre et une descendance. Elle s’adresse d’abord à Abraham (alliance et responsabilité universelle), puis à Isaac, puis à Jacob. Ensuite, il y a une responsabilité qui a été confiée à Abraham concerne son clan et toutes les nations. Enfin, il y a une loi qui demande l’engagement d’Abraham dans l’Alliance et cela passe par l’obéissance à la loi.

L’Alliance avec Moise et avec le peuple
C’est au Sinaï que l’expérience de l’Alliance trouve son fondement. Elle se présente dans l’événement historique fondateur. Elle est complément don de Dieu, fruit de sa totale initiative. Elle engage tout autant Dieu (la grâce) que les humains (la loi). En hébreu, Torah veut dire : Instruction et Enseignement.

L’Alliance avec David : elle est pur don de Dieu, dans le sens suivant : elle ne dépend pas de l’attitude humaine, elle est destinée à durer toujours, elle trouve son accomplissement dans la mission messianique de Jésus. L’engagement du Seigneur est absolu. En cas de défection chez les successeurs de David, Dieu va les châtier, non pas tant pour les punir que pour les corriger. Le règne de cet élu de Dieu durera toujours en la personne de Jésus : Messie.

L’Alliance nouvelle selon Jr 31, 31-34.
Le texte de Jérémie est le seul qui parle explicitement « d’une alliance nouvelle » Dans l’Ancien Testament. Au début et à la fin se trouvent deux affirmations sur l’intention du Seigneur : cette inclusion sémitique souligne la nouveauté de l’Alliance du côté de Dieu-même, en termes de pardon, de non-souvenir. Israël lui-même n’a rien à faire : aucune confession ni explication de la faute, aucune initiative de conversion. Désormais, la Torah est donnée « au fond de l’être humain et « écrite dans le cœur » (Ez 36, 26-27).