Élisabeth porte en elle un prophète qui témoigne avant sa naissance, par un tressaillement d’allégresse, que le Sauveur arrive parmi nous !
Les deux femmes sont emplies de l’Esprit Saint. Et Élisabeth, elle-même, prophétise en reconnaissant que le fruit des entrailles de Marie est béni.
Le don de prophétie n’a pas de limite. Les bergers qui reçoivent le message de l’Ange, ont eux aussi connaissance du dessein de Dieu sur l’Enfant qui vient de naître, et en l’annonçant ils deviennent prophètes, eux aussi.
L’Esprit Saint nous précède. Il parle au cœur de tout homme, même si ce dernier ne le connaît pas. C’est lui qui nous appelle et, lorsque nous lui répondons en affirmant notre confiance en lui, nous recevons la mission de prophète.
Être prophète, ce n’est pas attirer l’Esprit Saint à nous, il vient de lui-même, non, c’est plutôt nous débarrasser de tout ce qui nous empêche de l’entendre et de mettre en pratique la volonté de notre Créateur.
Ainsi, dans le baptême, en accueillant l’Esprit Saint, nous faisons exister le Corps du Christ en en devenant membre. Nous engendrons le Corps du Christ. Nous participons au grand mystère de l’Incarnation.