Que d’émotions !

Tout a commencé par la belle fête des Rameaux avec la participation active des enfants du KT, sous le signe de l’espérance, beaucoup d’enthousiasme et d’allégresse ; on a même re-béni les buis pour éviter des réclamations à la fin de la messe. Puis, nous avons été saisis par le drame de la Passion qui, heureusement, se termine par la foi du centurion romain : « Celui-ci était réellement un homme juste. »

Ensuite, le Jeudi-Saint avec cette grande et belle table au milieu de notre église. Puis, nous avons célébré le rite du lavement des pieds des enfants, des jeunes de l’aumônerie et de quelques adultes de la paroisse, tout en chantant ‘’ubi caritas’’. La célébration s’est prolongée devant le reposoir où nous avons adoré jusqu’à minuit le Christ présent dans le pain consacré. 

Et ce n’est pas fini ! Le Vendredi-Saint, nous avons partagé la douleur et la souffrance de notre Seigneur par le chemin de croix et l’office de la Passion. Aussi incroyable soit-il, Jésus est vraiment mort ! Celui qui incarnait l’espoir de tout un peuple s’est éteint ! Le silence du Samedi-Saint est très éloquent, il nous plonge dans la consternation et le deuil. Il ne se passe rien ce jour-là. 

Enfin, le matin de Pâques, un nom est dans toutes les lèvres, celui d’une femme, Marie-Madeleine ; c’est elle qui croise le regard de l’Extraordinaire. En effet, grâce à cette rencontre inouïe qui porte très haut les couleurs de l’espérance, plusieurs générations de disciples croient que le Christ est vraiment ressuscité, qu’il est vivant comme il l’a promis. C’est la bonne nouvelle de tous les temps, c’est le plus beau feu d’artifices qui se propage jusqu’à l’infini. Et pour notre communauté, la grâce surabondante d’accueil de nombreux nouveaux membres : Ali, Marie-Charlotte, Maryse, huit bébés, quatorze élèves du collège Sainte Clotilde. Que du bonheur ! 

Et pour finir dans l’apothéose, la liturgie nous offre cinquante jours de fêtes. Profitons donc pleinement de cette joie de Pâques. Ayons des « gueules » de ressuscités et non pas des mines tristounettes comme des gens qui n’auraient pas d’espérance. L’hiver est fini, c’est le printemps chrétien ! Le ciel n’est plus gris parce qu’aujourd’hui : Alléluia, le Christ est vivant ! Que d’émotions !

À toutes et à tous, belles fêtes de Pâques !