Jésus s’étant assis regardait.

Et si, oui, nous cherchions à regarder comme Jésus ? A quoi les textes nous invitent – ils ?

A Sarepta une veuve vient chercher de quoi nourrir son fils et elle : elle n’a plus rien. Et voilà qu’Elie l’invite à lui préparer d’abord de quoi le nourrir lui ! Elle proteste d’abord (n’aurions-nous pas fait pareil ? ) puis elle obéit… et l’abondance va la combler de joie pour l ’avenir… Quelle merveille est la foi de cette femme !

Dans l’Evangile, Jésus est assis dans le Temple et regarde ceux qui passent près de lui. … Il regarde et son regard est contemplation car en chacun il voit un enfant que son Père aime. Il voit tous ceux qui viennent prier et donner ce qu’ils veulent. Les scribes, eux aussi, regardent pour voir si chacun applique bien la règle du culte.

Il invite ses disciples à s’asseoir eux aussi et il commente le geste de la pauvre veuve qui a mis tout l’argent qu’elle avait pour vivre. Asseyons-nous et regardons, nous aussi, tous ceux que nous croisons … ici dans cette église, dans notre quotidien, dans nos relations de quartier… Quel est notre regard ? Demandons au Seigneur que ce soit toujours celui de l’amour.

Regardons aussi ce que nous faisons de notre vie : notre travail, nos activités diverses, nos engagements. Cherchons à être attentifs aux inattendus qui surgissent et bousculent peut-être, comme un appel, les priorités que nous nous étions fixées pour aujourd’hui…

Regardons la vie de notre Paroisse, les propositions de rencontre, les appels à une aide concrète, les évènements qui se préparent.

Regardons aussi la complexité des évènements du monde aujourd’hui, prenons le temps de réfléchir, de chercher à comprendre les enjeux, les priorités à respecter dans les choix qui se posent aujourd’hui en France, dans les négociations internationales, et spécialement dans les pays où la pauvreté est grande.
Assis à côté de Jésus, portons à notre façon dans la prière un regard de foi et d’espérance pour la vie du monde. Rappelons-nous sans cesse cette question fondamentale : savons-nous donner aujourd’hui ce que nous avons de plus précieux et de plus vulnérable ?