Bien aimés en Jésus Christ,

Bien aimés en Jésus Christ

Depuis le début de ce mois de janvier, nous avons échangé des vœux, envoyé des lettres, des cartes, des messages par Internet et WhatsApp. C’est une manière parmi d’autres de montrer à ceux qui nous entourent qu’ils sont importants pour nous. Ce geste nous permet de raviver l’affection qui nous unit les uns aux autres. Bien sûr, cette nouvelle année sera ce que nous en ferons. Nous en avons la responsabilité. C’est comme un chemin à parcourir ensemble. Mais sur ce chemin, nous ne sommes pas seuls. Le Christ est là. Nous pouvons toujours compter sur lui, y compris dans les moments les plus difficiles.

Depuis dimanche dernier, nous sommes entrés dans la période liturgique du Temps ordinaire. Cette appellation est trompeuse. Elle pourrait laisser entendre qu’il existe des temps essentiels comme Noël et Pâques et un temps de moindre importance qu’on pourrait faire passer au second plan. Or ce qui a été premier, dans le développement de l’année liturgique, ce n’est ni Noël ni Pâques, c’est le dimanche, jour du Seigneur ; c’est le jour où l’on célèbre le Christ ressuscité vainqueur de la mort et du péché. Ce Jésus dont nous venons de fêter la naissance a une bonne nouvelle pour notre humanité. Cette bonne nouvelle a été annoncée aux bergers puis aux mages. Les Évangiles nous font découvrir les merveilles que le Seigneur a accomplies pour le salut du monde.

L’Évangile de ce dimanche nous montre Jésus qui vient à Jean Baptiste. Nous n’oublions pas que le nom de Jésus signifie : « Le Seigneur sauve ». Or voilà qu’en ce jour, nous le voyons rejoindre l’humanité blessée par son péché. C’est lui qui a l’initiative. L’humanité a bien besoin d’être sauvée. Cela, nous le constatons tous les jours. Nous risquons peut-être de nous décourager car ce salut nous paraît bien lointain. Mais saint Jean nous rappelle que Dieu ne nous abandonne pas. Il « nous a aimés le premier ». Nous venons de fêter Noël : c’est l’irruption de Dieu chez les hommes pour leur apporter le salut. C’est cette espérance qui nous est donnée aujourd’hui.