3ème semaine du Carême – (du Lun. 18 au Dim 24 Mars)


« Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. »
Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »

Questions pour le partage en équipe:
– Galiléens, Romains, Juifs,…la conversion est pour tous; il y a une Bonne Nouvelle pour toutes les cultures. En France en 2019, à quelles conversions sommes nous appelés?
– la Création se poursuit aujourd’hui et l’Esprit Saint est à l’oeuvre. Sommes nous prêts à changer notre regard et à coopérer avec Dieu qui veut sauver son oeuvre?
– Comment comprenons nous qu’il y a urgence à se convertir?

Dans l’encyclique « Laudato Si » :
217. S’il est vrai que « les déserts extérieurs se multiplient dans notre monde, parce que les déserts intérieurs sont devenus très grands » (*), la crise écologique est un appel à une profonde conversion intérieure. Mais nous devons aussi reconnaître que certains chrétiens, engagés et qui prient, ont l’habitude de se moquer des préoccupations pour l’environnement, avec l’excuse du réalisme et du pragmatisme. D’autres sont passifs, ils ne se décident pas à changer leurs habitudes et ils deviennent incohérents. Ils ont donc besoin d’une conversion écologique, qui implique de laisser jaillir toutes les conséquences de leur rencontre avec Jésus-Christ sur les relations avec le monde qui les entoure. Vivre la vocation de protecteurs de l’oeuvre de Dieu est une part essentielle d’une existence vertueuse ; cela n’est pas quelque chose d’optionnel ni un aspect secondaire dans l’expérience chrétienne.
(*) Benoît XVI, Homélie pour l’inauguration du ministère pétrinien – 24 avril 2005

Et si, cette semaine… j’agissais concrètement?

Agir, se mettre en mouvement !
➢ Privilégier la marche ou les transports en commun
➢Préférer l’escalier à l’ascenseur
➢Si souvent promis mais remis à plus tard se décider à rendre visite (ou téléphoner) à un ami ou un voisin.

Pour aller plus loin,
source https://economens.wordpress.com/