Nouvelles du Père Vincent Kundukulangara

Tous ceux qui n’ont pas oublié le Père Vincent, du Kerala, seront heureux sans doute d’en avoir.

Mes chers parroisssiens (nes),

le 25 juin 2018
Mon cher Michel, C’est une grande joie de lire ta lettre. Je vois que même si j’ai passe seulement un an avec vous, vous n’avez pas oublié ce petit Vincent sans plume.

Ici je vais bien. Je suis toujours dans le séminaire ou tu m’avez vu lorsque tu es venu chez moi en 2011. Tous ces années étaient bonnes pour moi au niveau du service. J’ai pu rendre service comme le président de l’Institut de la philosophie et théologie entre 2012 et 2015.

Depuis le 2016 je suis le président de l’association des théologiens du Kérala et depuis l’année dernière je suis 2galement le président de l’association des théologiens de l’Inde. J’ai donne ces détails pour ne pas dire que je suis grandi assez haut, mais tout simplement pour t’assurer que tout ce que j’ai appris la-bas continue d’être utile dans ma mission ici. Or les charges que j’ai ne sont pas grandes au niveau ecclésiastique et administratif

Je pense souvent a ce que j’ai vécu la-bas et en ces jours du foot je suis avec l’équipe française. J’ai regarde le jeu du foot avec l’Argentin et c’était excellent. J’espère que tu vas bien et je suis content de recevoir le bulletin de st. Eloi.

Si Dieu le veut nous aurons une chance de nous rencontrer au mois de Novembre. Je viendrai a Leuven pour une conférence qui aura lieu entre le 12 et 14. J’ai une présentation durant le colloque sur la  » religion, violence et paix ». J’aime venir a Paris et vous rencontrer. Et puis j’irai a Londres également. Je vais écrire a Courtes aussi. Vincent

le 22 août 2018 :

Cher Michel. Ici au Kérala il y a eu d’inondation très forte. La situation à Alwaye était précaire et d’environ milles personnes sont venus à habiter chez nous au séminaire. Nous les avons servis comme les invités. Maintenant ils sont partis. amicalement Vincent

Avril 2016

Bonjour de la part du père Vincent, le petit indien sans plume qui a vécu un an chez vous entre 2009 et 2010. Je vais bien. Je pense souvent à vous et je parle de vous dans mes discours ici et là. Il est toujours agréable de raconter ce que j’ai vécu avec vous sur la paroisse Saint Eloi.

Dès que je suis rentré ici en 2010 j’ai repris mon travail d’enseignant au séminaire d’Alwaye, au Kérala, au sud de l’Inde. Michel et des amis de notre paroisse sont venus me visiter en 2011. Plus tard en janvier 2015 j’ai eu la visite d’un groupe envoyé par Dominique Irigaray à Cochin et cela m’a fait un grand plaisir. Vous êtes toujours les bienvenus car cela me permettra de rafraichir ma langue française.

Depuis 2010 je continue à enseigner dans plusieurs séminaires en Inde tout en habitant à Alwaye, et il m’arrive parfois de voyager même à l’étranger. Je suis allé au Qatar et Kuwait, les deux fois grâce à l’invitation des Musulmans, afin de parler du terrorisme.
En Mai 2016 j’ai une présentation à faire en Corée du Sud, sur les nouvelles images de Dieu en Inde. En ayant travaillé sur la postmodernité à Paris j’ai reçu des nouvelles approches pour analyser la société indienne. Maintenant le gouvernement central est celui du BJP, le parti nationaliste hindoue, et je suis sollicité pour parler de leurs stratégies puisque j’ai fait une thèse sur ce parti politique nationaliste en Inde.

Dans le cadre de L’Église, je ne manque pas d’occasions pour rendre service à plusieurs niveaux. Je continue à donner des conférences aux jeunes, catéchistes, religieuses, prêtres et parfois aux évêques également. Au séminaire où je suis, j’ai eu la responsabilité de Président de l’Institut de 2012-2015. L’Institute Pontifical d’Alwaye regroupe deux grands séminaires à Alwaye (un latin et l’autre syro-malabar et aussi syro-malankare). Celui-ci comprend 600 étudiants, y compris des doctorants, et 100 enseignants. Mon travail était surtout de coordonner les professeurs et les étudiants.

On a organisé un colloque national pour les étudiants qui font la licence et le doctorat, et un autre colloque international. L’ancien Vicaire Général, nouveau évêque du MEP, était venu pour faire une présentation sur la vie missionnaire française. Mon mandat est terminé et maintenant je suis libre et je travaille comme un professeur ordinaire. Durant les vacances au séminaire je donne des retraites aux prêtres, séminaristes, religieuses, laïcs, etc.

Je vous ai donné tous ces nouvelles non pour dire que je suis devenu un grand homme, mais tout simplement pour vous dire que j’ai eu des occasions de rendre à d’autres ce que j’ai reçu à Paris. Je me repose également en allant en forêt, aux ashrams, au cinéma et au travail dans la terre (cultiver des bananiers).

Je reçois régulièrement le bulletin de la paroisse et je suis assez en courant de ce qui se passe à saint Éloi. Quelquefois dans l’année je téléphone à Jean Courtès et à Michel Meunier et ils me donnent des nouvelles. Je suis content de savoir que la paroisse est vivante comme toujours. Chers ami (e)s, je vous embrasse tous et toutes, Que Dieu nous bénisse ! Priez pour moi. Bienvenu au Kérala,

Amicalement, Père Vincent