5ème semaine de Carême – (du Lun 1er au Dim 07 Avril)


Quant à Jésus, il s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus.

Questions pour le partage en équipe :

– L’Ancien Testament prescrit de lapider les adultères pour « retirer le mal du milieu du peuple ». Pourquoi cette loi nous fait elle horreur ? Qu’est-ce qui a changé pour que cette loi ne soit plus la nôtre ?
– Le verset suivant est « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie ». Comment cette parole éclaire-t-elle le récit de la femme adultère ?
– « L’humanité a besoin de changer » : et si l’épreuve de surmonter ensemble les menaces environnementales était la clé d’une façon enfin pacifiée d’habiter la Terre… Qu’en pensez-vous ?

Dans l’encyclique « Laudato Si » :

202. Beaucoup de choses doivent être réorientées, mais avant tout l’humanité a besoin de changer. La conscience d’une origine commune, d’une appartenance mutuelle et d’un avenir partagé par tous, est nécessaire. Cette conscience fondamentale permettrait le développement de nouvelles convictions, attitudes et formes de vie. Ainsi un grand défi culturel, spirituel et éducatif, qui supposera de longs processus de régénération, est mis en évidence.
208. Il est toujours possible de développer à nouveau la capacité de sortir de soi vers l’autre. Sans elle, on ne reconnaît pas la valeur propre des autres créatures, on ne se préoccupe pas de protéger quelque chose pour les autres, on n’a pas la capacité de se fixer des limites pour éviter la souffrance ou la détérioration de ce qui nous entoure. L’attitude fondamentale de se transcender, en rompant avec l’isolement de la conscience et l’autoréférentialité (*), est la racine qui permet toute attention aux autres et à l’environnement, et qui fait naître la réaction morale de prendre en compte l’impact que chaque action et chaque décision personnelle provoquent hors de soi-même. Quand nous sommes capables de dépasser l’individualisme, un autre style de vie peut réellement se développer et un changement important devient possible dans la société.
(*) NDLR : caractéristique de ce qui fait référence à soi-même

Et si, cette semaine… j’agissais concrètement ?

Dépasser la vision de mon petit cercle, souvent étriquée ou fausse, et élargir mon regard.
➢ Participer à la collecte organisée par le CCFD.
➢ Opter pour des produits du commerce équitable (chocolat, café, artisanat…) et permettre ainsi aux producteurs d’assurer une vie décente à leurs familles.
➢ Choisir un moteur de recherche qui s’engage pour la planète : Ecosia, Lilo, Ecogine. (www.ecosia.org, www.lilo.org, www.ecogine.org )

Pour aller plus loin